Le jugement des pigeons en exposition se déroule selon le système de la note chiffrée. La note chiffrée a fait son apparition en France en 1995 lors de l’exposition de Chambéry qui accueillait la Nationale SNC. C’est le système qui a cours aujourd’hui au niveau européen et permet donc une harmonisation des méthodes de jugement et la compréhension des notes d’un pays à l’autre.
Afin de permettre au juge d’argumenter et à l’éleveur de comprendre la note attribuée sur une échelle de 90 à 97 points, la carte de jugement doit obligatoirement comporter 3 rubriques : points positifs, souhaits et défauts.
Points positifs : Les qualités du pigeon par rapport au standard de la race doivent être énoncées clairement. La première démarche du juge doit être de renseigner l’éleveur sur les points positifs.
Souhaits : Un souhait ne caractérise pas un manque (défaut), mais plutôt le désir d’obtenir une meilleure expression d’une qualité. La rédaction de cette rubrique permet, en fonction du nombre des souhaits et de la référence à des caractères importants ou secondaires du standard, de moduler la note finale entre le 93 et le 96.
Défauts : C’est sous cette rubrique que sont consignés les graves manques du pigeon par rapport au standard. L’inscription d’un défaut sur la carte de jugement ne permet pas l’attribution d’une note supérieure à 92.
L’ANJP (Association Nationale des Juges Pigeons) a décidé que le numéro de bague de chaque pigeon doit obligatoirement figurer sur la carte à l’emplacement prévu à cet effet.
Par ailleurs, la case « Défauts disqualificatifs en condition ou soins » doit être cochée dans le cas où le sujet est fortement parasité ou en très mauvaise santé ou condition.
Le nom du juge doit figurer en clair sur la carte de jugement.
Et afin que l’appréciation du pigeon se fasse dans les meilleurs conditions possible, il est utile que les exposants, les organisateurs et les juges appliquent les recommandations de la SNC, de l’ANJP et de la Commission des standards. Ces recommandations figurent dans le recueil des standards et sont reprises ici.