J’assure
la publication de Colombiculture depuis le numéro 196 de
novembre-décembre 2011. Onze années et 67 numéros plus tard, je
mets un terme à ma mission avec le 262 de novembre-décembre
2022.
Plutôt
optimiste de tempérament, j’ai pris beaucoup de plaisir à ce
travail
et je tiens à remercier ceux qui m’ont aidé très concrètement
ainsi que ceux qui m’ont dispensé régulièrement leurs
encouragements.
Quand
j’ai pris la responsabilité de Colombiculture, j’ai aussitôt
mis en place un Comité de rédaction sensé produire du contenu pour
la revue, soit directement, soit à travers les remontées des
différents bulletins de club.
J’étais
alors vraiment convaincu qu’un travail d’équipe était possible,
d’autant que les membres du Conseil d’administration à
l’unanimité avaient souhaité rejoindre le Comité de rédaction.
J’ai rapidement mesuré l’écart entre ce qui aurait été
souhaitable et la réalité. Alors à l’heure du bilan, on ne va
pas se mentir. De tout temps, la revue a reposé sur la volonté et
le travail de celui qui en avait la charge épaulé par une ou deux
personnes de confiance. Durant ces années, j’ai toujours pu
compter sur l’aide bienveillante de Christian Binois. Sans lui,
j’aurais jeté l’éponge depuis longtemps. Non seulement, il est
celui qui a produit le plus d’articles mais il a toujours été là
lors de mes moments de découragement.
Certains
d’entre vous pensent sans doute que j’aurais pu ou même dû
continuer puisque je me suis « accommodé » de cette situation
inconfortable.
La
vérité, c’est que je n’éprouve plus de plaisir à faire une
revue consacrée aux seuls pigeons. Pour moi, l’aviculture amateur
dans toutes ses composantes est l’entité qui doit mobiliser
d’urgence toute notre énergie pour sauver ce qui peut encore
l’être. Notre président Anthime Leroy nous montre la direction en
prenant la présidence de la SCAF. Seule la perspective d’un champ
d’investigation à ce niveau serait de nature à me redonner
l’envie de retrousser les manches. C’est aussi la voie de la
raison, le nombre d’abonnés aux deux revues nationales ne cesse de
baisser au point que l’une et l’autre sont sur le point d’être
financièrement déséquilibrées.
Naturellement,
je souhaite néanmoins à René Evain le courage d’assurer le
maintien de la publication de la revue pour l’année à venir. Je
ne ferai naturellement rien qui pourrait le mettre en difficulté. Le
contenu du numéro 263 est d’ores et déjà assuré.
Je
remercie tous les contributeurs à ce numéro 262 : René Baryla,
Christian Carette, Vincent Chéradame, Roberto Comi, Gilles Marmagne,
Karel Maubrun et René Pilorge.
Je
renouvelle aussi mes remerciements à tous ceux qui m’ont apporté
leur aide pour la confection des 66 numéros précédents, soit comme
rédacteurs occasionnels, soit comme photographes.
Concernant
ces derniers, j’espère avoir contribué à l’éclosion de
nouveaux talents pour les années à venir : Aymeric Amourette,
Damien Chable, Vincent Chéradame et Djamel Himmi, dont vous avez
déjà pu apprécier le travail.
Alain Debord– Directeur de la publication