Dernier volet du Concours national de Woincourt 2022 avec les Tambours par Xavier Cruet, les
pigeons de vol par Andreas Oldak, Guy Soursac et Patrick Sabuco.
Plusieurs articles de cette revue abordent la génétique sous différents angles : le travail en lignée,
l’obtention d’une nouvelle couleur dans une race définie et l’avancée pour la création d’une
nouvelle race.
Une légende encore largement répandue veut que la consanguinité étroite produise des pigeons
portant des tares et qu’il faille donc « changer de sang » régulièrement pour revitaliser sa souche.
La réalité n’est pas aussi simple. Stéphane Mabic nous invite à appréhender le travail en lignée, qui
consiste à fixer certains caractères sur l’ensemble de la descendance.
Jean-Louis Frindel nous emmène au Canada pour retracer le cheminement de la création du
Boulant de Niagara, tout en se posant la question : est-il pertinent aujourd’hui de créer de
nouvelles races de pigeons ?
En préparant cette revue, une pensée toute particulière m’est venue pour cette grande dame de
la colombiculture que fut Jacqueline Francqueville (1925 – 2005). C’est grâce à sa pugnacité,
son engagement et ses travaux que la génétique du pigeon s’est démocratisée, vulgarisée et
développée dans notre pays.
Nous le connaissons déjà par sa présence régulière comme juge lors de notre Concours national,
pour la qualité de ses photos dans Colombiculture. Christian Binois nous fait connaître un peu plus
intimement le parcours de ce voisin transalpin, Roberto Comi.
Un merci chaleureux aux contributeurs de cette revue, sans eux elle ne pourrait exister. A nous
tous, éleveurs, juges, clubs, photographes de la pérenniser.
René Evain – Directeur de la publication